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Pourquoi les hommes et les femmes ne se comprennent plus comme avant
Tu as l’impression que vous vous éloignez plutôt que de vous rapprocher ? Cet article explore comment la diabolisation des traits virils et la valorisation inversée des qualités féminines chez les hommes (et masculines chez les femmes) brisent la complémentarité naturelle. Tu y découvriras pourquoi cette inversion des rôles sabote l’interdépendance essentielle au couple et conduit à plus de solitude et d’incompréhension.
sachamind7
5/3/20251 min temps de lecture
Aujourd’hui, hommes et femmes semblent s’écarter au lieu de se rapprocher, au point que la compréhension mutuelle, jadis plus fluide, s’est essoufflée. Cette incompréhension trouve ses racines dans la réorganisation des rôles de genre, la diabolisation de certains traits dits “masculins” et une redéfinition forcée des qualités attribuées à chacun·e.
Les transformations des rôles de genre
Depuis une cinquantaine d’années, les mouvements féministes et l’évolution des mœurs ont profondément modifié la place des hommes et des femmes dans la société : l’existence sociale féminine s’est affirmée, tandis que la domination masculine s’est atténuée. Pour autant, ces transformations ont créé de nouveaux codes, souvent invisibles, générant malentendus et incompréhensions au sein des couples hétérosexuels.
La diabolisation de la masculinité et ses conséquences
La virilité, la dominance ou l’agressivité – lorsqu’elles sont canalisées – jouent un rôle protecteur, tant pour soi que pour ses proches. Or, dans le discours dominant, ces traits sont souvent stigmatisés comme obsolètes ou dangereux. Résultat : l’homme moderne, éduqué à gommer son “côté masculin” traditionnel, se retrouve impuissant face aux défis, plus passif et facilement influençable, notamment dans ses décisions personnelles et professionnelles.
Le rééquilibrage forcé des genres
Les garçons apprennent dès l’enfance à inhiber leurs réactions spontanées et à adopter des attitudes jugées “féminines”, renforçant une passivité précoce.
À l’inverse, les filles sont désormais encouragées à développer la compétitivité, l’indépendance et l’ambition – traits historiquement masculins –, parfois au détriment de la coopération et de l’écoute empathique.
Ce glissement conduit à un appauvrissement des complémentarités : chacun·e se retrouve dans une version tronquée de soi-même, peinant à rencontrer l’autre dans sa singularité.
L’interdépendance, qualité-clé d’un couple équilibré
L’interdépendance repose sur la complémentarité des forces et des vulnérabilités. Elle permet de conjuguer l’action et la sensibilité, la protection et l’empathie, la force et la douceur. Aujourd’hui, ni l’homme ni la femme ne cherchent véritablement cet équilibre : l’un en quête d’un modèle masculin absent, l’autre armée d’un excès de compétitivité qui fait écran à la tendresse.